Dans un champ, des corps en mouvement. Au-dessus d’eux, des drones pollinisateurs venus pallier la disparition des abeilles. En chef d’orchestre, un apiculteur-programmeur de drones, maître des algorithmes fertilisants. Irriguée par les réflexions du chercheur Jacques Tassin, la chorégraphie met en scène des corps faisant preuve d’une forme d’intelligence sensible inspirée du végétal, soumis à une perpétuelle transformation, se réinventant pour s’adapter à cette nouvelle abeille. Des états d’abandon, de vacillement, de tension traduisent le passage d’une phase évolutive à l’autre.
La créatrice Veronika Akopova livre ici une réflexion métaphorique sur la place du vivant dans un monde où la machine devient responsable de la reproduction des plantes et donc de la création de vie.
Gratuit sur réservation